Alors que le recours au télétravail s’intensifie depuis le début de la crise sanitaire, l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) vient de publier une étude sur l’impact du travail à distance sur l’immobilier de bureaux en Ile-de-France. A partir de trois scénarios différents en matière d’évolution du télétravail dans les prochaines années, il a estimé que le recours à ce nouveau mode de travail pourrait réduire entre 1,7 % et 11,8 % la surface de bureaux utilisés dans la région parisienne. Compte tenu de la durée des baux (neuf ans) et des réflexions stratégiques à mener par les entreprises avant de réduire leur surface de bureaux, l’IEIF a considéré que l’impact sur le parc de bureaux francilien s’étalerait sur dix ans.
Les premiers effets de la crise sanitaire se font déjà ressentir sur l’immobilier de bureaux en région parisienne. Selon les derniers chiffres d’Immostat, les surfaces disponibles (en mètres carrés) ont augmenté de 36 % fin 2020 par rapport à fin 2019, et le taux de vacance est passé de 4,9 % en 2019 à 6,5 % l’année dernière.