Dans la mesure où un durcissement de la politique monétaire européenne devrait intervenir d’ici l’an prochain (arrêt du programme de rachat d’actifs, relèvement des taux directeurs), le refinancement du stock actuel de dettes s’effectuera logiquement dans des conditions moins favorables pour les émetteurs privés du continent. Une perspective qui concerne tout particulièrement les corporates. Selon une étude publiée la semaine dernière par S&P, les sociétés non financières notées par l’agence affichent en effet un endettement de 2 969 milliards d’euros, soit légèrement plus de la moitié (50,5 %) de l’encours global de dette. Les corporates français portent 16 % de ce total, juste derrière leurs homologues britanniques (20 %).
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