«Le défi le plus difficile depuis 2009.» Dans une étude publiée la semaine dernière, Standard & Poor’s Ratings dresse des perspectives peu encourageantes pour les banques internationales en 2021. Bien que le développement de la pandémie et ses effets sur l’économie mondiale demeurent une grande inconnue, l’agence de notation s’attend à ce que la rentabilité des grands établissements bancaires continue d’être affectée. Outre la persistance d’un environnement de taux bas, voire négatifs, celle-ci devrait notamment pâtir de l’augmentation anticipée des défauts d’entreprises. Dans un scénario de «stress élevé», S&P prévient que le taux de défaut des sociétés appartenant à la catégorie high yield (BB+ et moins) pourrait bondir à 12,5 % en juin 2021 aux Etats-Unis (contre 6,3 % en septembre dernier) et à 8,5 % en Europe (contre 4,3 %). Conséquence directe de ces défauts, les pertes de crédit pour les banques internationales pourraient atteindre environ 2 100 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2021. De quoi accroître les menaces pesant sur les notes des établissements bancaires. Depuis le début de la crise, S&P a déjà réalisé 236 actions négatives sur ces dernières, parmi lesquelles un quart de dégradations.
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Gestion des groupes internationaux - Février 2025
CMS Francis Lefebvre
Acquérir, céder ou conserver une entreprise familiale
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS