Selon l’étude annuelle publiée ce lundi par le cabinet Duff & Phelps, les dépréciations d’écarts d’acquisition (goodwill) enregistrées lors du précédent exercice par les groupes du Stoxx Europe 600 se sont inscrites en nette diminution. Sous l’effet de l’embellie conjoncturelle, la valeur du goodwill déprécié s’est établie à 28 milliards d’euros en 2016, contre 37 milliards un an plus tôt. Le nombre de sociétés concernées par ces retraitements, 121, est également en baisse (146 en 2015).
Avec 25 dépréciations opérées pour un montant global de 5,7 milliards d’euros, les entreprises françaises ont certes été moins actives en la matière qu’en 2015, quand 30 d’entre elles avaient retraité 6 milliards d’euros de goodwill. Pour autant, elles affichent le deuxième total le plus élevé, juste derrière leurs homologues britanniques (38 cas pour 13,7 milliards d’euros). Une «performance» imputable à trois groupes principalement, qui concentrent les deux tiers de la somme retraitée : Engie (1,69 milliard), Publicis (1,254 milliard) et Orange (772 millions).