Conserver durablement les talents après une opération de fusion-acquisition n’est pas une tâche aisée. Certes, selon l’enquête internationale 2014 «Global M&A Retention Study» de Towers Watson, des conventions de maintien de poste permettent aux trois quarts des entreprises de la région Europe Moyen-Orient Afrique sondées de retenir au moins jusqu’au terme de cet accord plus de 80 % des collaborateurs.
Toutefois, seules 44 % d’entre elles affichent ce même résultat un an plus tard, malgré le versement assez répandu de «primes pour rester» (pay to stay) et de primes à la performance. Les considérations d’ordre salarial ne suffisent donc pas à stabiliser les effectifs : plus de la moitié des collaborateurs concernés justifient leur départ par le changement de culture de leur entreprise.