«En mars et en avril, la baisse du marché américain a été la plus rapide de l’histoire. Elle a également constitué le premier krach boursier généralisé de l’ère de l’investissement durable», a indiqué Jenn-Hui Tan, responsable mondial de l’investissement durable chez Fidelity International avant de commenter les résultats d’une étude comparant les performances de plus de 2 600 entreprises, à partir de son système propriétaire de notation des critères durables. Ces notations sont issues d’une démarche d’engagement en direct avec les entreprises, totalisant environ 15 000 rencontres individuelles par an. Les données ont révélé qu’il existait, même en période de crise, une corrélation positive entre les performances boursières d’une entreprise et sa notation ESG. Les actions et les obligations émises par les meilleures entreprises d’après le système de notation des critères durables de Fidelity (notées A et B) ont, en moyenne, surperformé celles avec une note moyenne (C) ou plus faible (D et E) au cours de cette courte période, révélant une forte relation linéaire. En trente-six jours, entre le 19 février et le 26 mars, le S&P 500 a chuté de 26,9 %. Pendant ce temps, les cours des actions au sein des sociétés avec des notes ESG élevées (A ou B) ont moins reculé en moyenne, tandis que celles notées de C à E ont chuté davantage que l’indice. Les sociétés notées A ont surperformé de 3,8 % en moyenne, tandis que les sociétés notées E ont sous-performé de 7,4 % en moyenne par rapport au S&P 500 sur la période analysée.
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