Lors de leurs récentes publications de résultats, Pernod Ricard, bioMérieux ou encore Bourbon ont annoncé avoir pâti d'effets de change sensiblement défavorables. Ces annonces interviennent dans un contexte de renforcement de l'euro qui, depuis deux ans, n'a cessé de s'apprécier face aux principales devises internationales. Une tendance qui a contraint les entreprises à s'adapter. Selon une étude que vient de publier Mazars, elles sont en effet de plus en plus nombreuses à communiquer sur l'incidence des niveaux de change sur leurs performances. Alors que, parmi les 36 sociétés non financières du CAC 40, 19 d’entre-elles précisaient l’incidence des effets de change dans la communication de leurs résultats en 2011, elles étaient 29 à le faire au premier trimestre 2014. De plus, elles ne se contentent plus d’isoler cet impact dans leur chiffre d’affaires, mais le distingue de plus en plus fréquemment d’autres indicateurs : 36% des entreprise de l’étude le mentionnent aujourd’hui pour au moins 2 agrégats du compte de résultat, contre 17% trois ans plus tôt.