87 % des entreprises européennes intègrent dans leur stratégie de développement des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), selon une étude de HSBC conduite auprès de 863 grandes sociétés à travers le monde (28 milliards de dollars de chiffre d’affaires en moyenne). Une proportion bien supérieure à celles des entreprises américaines (21 %) ou asiatiques (13 %), ou même à la moyenne mondiale de 48 %. «Au sein même du Vieux Continent, la France, pays où la prise en compte des critères ESG par les émetteurs et les investisseurs a fait l’objet de réglementations de plus en plus contraignantes depuis la loi NRE de 2001, figure parmi les pays les plus en pointe sur le sujet», indique Marine de Bazelaire, head of sustainability chez HSBC Continental Europe. Fait nouveau d’après l’étude, à l’échelle européenne comme internationale, l’incorporation de critères ESG dans les stratégies des entreprises ne découle plus uniquement d’enjeux de réputation, mais répond à une véritable logique de rentabilité. «La matérialité de ces critères est enfin reconnue par les émetteurs», s’enthousiasme Marine de Bazelaire. Toutefois, un obstacle à leur démocratisation demeure, estime la banque : l’absence, à ce jour, de cadre normatif ou même législatif international unanimement reconnu. «Les travaux conduits par la TCFD (Task Force on Climate-related Financial Disclosures) sont aujourd’hui les plus crédibles, car en ligne avec les accords de Paris, mais demeurent ignorés de nombreuses entreprises du fait de leur nouveauté», déplore Marine de Bazelaire.
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