45 200 : tel est le nombre de filiales détenues à l’étranger par les multinationales françaises (hors secteur bancaire) à fin 2016, selon les dernières statistiques publiées par l’Insee. En augmentation sensible (+ 22 % par rapport au décompte réalisé un an plus tôt), ces sociétés filles exercent un poids économique toujours prépondérant, puisqu’elles représentent 52 % du chiffre d’affaires consolidé des groupes concernés (contre 54 % en 2015). C’est aux Etats-Unis que la proportion de filiales non domestiques (9,5 %) et que la contribution aux revenus de l’ensemble d’entre elles (17,3 %) sont les plus élevées. Si le Royaume-Uni est le deuxième pays dans lequel les multinationales hexagonales sont les plus présentes (8,2 % de leurs filiales étrangères), devant l’Allemagne (7,5 %), il ne figure qu’au troisième rang en termes de chiffre d’affaires dégagé (8,3 %). Dans ce domaine, les entités localisées outre-Rhin génèrent plus d’activité, avec 9,1 % des revenus des filiales étrangères.