Malgré la crise sanitaire, les ETI envisagent l’avenir avec optimisme. En effet, 54 % d’entre elles font état d’une situation de trésorerie en amélioration, contre seulement 39 % en mars dernier, selon la nouvelle édition du baromètre sur les financements des ETI réalisée auprès de 1 000 dirigeants par la Banque Palatine et le METI. Par ailleurs, si 89 % des ETI les plus exposées à la crise et ayant obtenu un prêt garanti par l’Etat (PGE) ont choisi de différer leur amortissement d’un an supplémentaire, elles sont 80 % (tous secteurs confondus) à déclarer n’avoir pas besoin de crédit de court terme complémentaire. Une nouvelle d’autant plus rassurante pour l’économie française que seules 25 % de cette catégorie d’entreprises rencontrent aujourd’hui des difficultés dans leur demande de financement. Dans ce contexte de relance, elles sont 83 % à avoir lancé un projet de croissance organique – qu’elles comptent d’ailleurs bien financer avec leurs fonds propres – et 60 % à avoir lancé un projet de croissance externe ou à mener d’ici la fin 2021.