Dans une étude parue la semaine dernière, la Banque de France a cherché à évaluer les répercussions pour les exportateurs français de la crise de 2011 dans la zone euro, qui avait provoqué un assèchement des ressources en dollars détenues par les banques européennes. Dans la mesure où celles-ci n’ont plus été en mesure, durant plusieurs mois, de couvrir leurs clients français contre le risque de change euro/dollar, ces derniers ont dû réduire leurs exportations de biens vers les Etats-Unis. «L’effet de ce choc s’avère équivalent à celui qu’aurait entraîné une hausse de droits de douane de 2 à 5 points de pourcentage», ont ainsi quantifié les auteurs.