Investissement

Les Français, plus conseillés mais toujours aussi conservateurs

Publié le 25 février 2015 à 15h11    Mis à jour le 2 mars 2015 à 10h45

Funds.fr

Legg Mason a publié les résultats d’une étude menée auprès d’investisseurs particuliers au niveau mondial. Cette troisième édition a été réalisée auprès d’un panel de 4 208 investisseurs dans une vingtaine de pays d’Asie, d’Europe (France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni), d’Amérique et d’Océanie, sur la période de novembre à décembre 2014. En France, 200 investisseurs ont été interrogés. 

«La dynamique d’innovation est importante chez Legg Mason. Il est donc nécessaire de bien comprendre les attentes des investisseurs pour adapter notre offre de nouveaux produits. En effet, les nouveaux fonds contribuent significativement à la collecte des fonds Ucits, bien plus que par le passé», explique Vincent Passa, directeur de Legg Mason France.

L’international comme source de diversification

Sans surprise, la première préoccupation des Français est la retraite : 71 % des sondés pensent avoir des revenus suffisants au moment de la retraite. Mais, souligne Vincent Passa, «bien que confiants, ils sont également 62 % à penser qu’ils devront réduire leur train de vie à la retraite». Selon cette étude, les Français sont les plus rêveurs en Europe, 35 % d’entre eux prévoyant de réaliser l’achat de leur rêve quand ils partiront à la retraite (nouvelle maison, bateau, résidence secondaire).

En matière d’investissement, l’immobilier occupe toujours une place importante. La classe d’actifs représente 29 % de leur allocation, contre 16 % au niveau mondial. A peine 19 % des Français interrogés sont confiants quant aux perspectives de croissance économique du pays dans les quinze prochaines années. «Ce manque de confiance justifie leur diversification à l’international», précise Vincent Passa. En effet, en investissant à l’international, ils recherchent un potentiel de performance plus élevé que sur leur propre marché et une diversification des risques. «Cette année encore, les Etats-Unis et la Chine ont les faveurs de cette diversification sur le long terme, toutes classes d’actifs confondues.» Et pourtant, le profil conservateur des Français s’est encore accentué, puisqu’ils sont 82 % à considérer qu’ils ont un profil prudent et 70 % à déclarer avoir une aversion pour le risque encore plus forte. «Les investisseurs français sont parmi les plus pessimistes en Europe, avec une note de confiance de 6 sur 10. Les Britanniques sont les plus optimistes, mais leur note de confiance est inférieure à la moyenne mondiale», détaille Vincent Passa.

La recherche de rendement est une priorité nettement plus marquée pour la quasi-totalité des Français interrogés. Un investisseur sur deux plébiscite la gestion active qui ne lui semble pas plus risquée que la gestion passive et plus performante.

Enfin, les Français sont plus nombreux à travailler avec un conseiller financier (34 % contre 31 % l’an passé). Ils se rapprochent de la moyenne mondiale, qui est passée de 38 à 36 %, et deviennent la troisième population la plus conseillée en Europe, juste derrière les Italiens et les Britanniques. Pour 47 % d’entre eux, travailler avec un conseiller financier est l’occasion de discuter de leurs idées d’investissement avec un professionnel. 45 % sont aussi d’accord pour dire que leur conseiller leur soumet des opportunités d’investissement qu’ils n’auraient pas trouvées eux-mêmes, mais seuls 28 % pensent que le conseiller peut les aider à diminuer le stress associé aux décisions d’investissement ! 

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