Les épargnants pourraient se laisser convaincre par les robo-advisors. D’après l’étude d’Accenture réalisée auprès de plus de 32 000 consommateurs dans 18 pays, 76 % des Français sont désormais prêts à passer par ce type de conseiller virtuel pour leurs placements. Les arguments avancés sont la rapidité des services (39 %), un coût plus faible (31 %) et l’analyse plus objective des robots que celle des humains (26 %).
Néanmoins, les personnes interrogées demeurent nombreuses à préférer des interactions humaines (24 % en France) dans le cadre notamment de produits d’investissement complexes. Selon Accenture, les conseillers financiers devront donc faire face au défi du «phygital», qui consiste à associer présence humaine et services digitaux.