GOUVERNANCE

Les grandes entreprises françaises s’internationalisent et se féminisent

Publié le 7 juin 2024 à 14h56

 Temps de lecture 1 minutes

Sous l’effet notamment des lois Copé-Zimmermann en 2011 et Rixain dix ans plus tard, les conseils d’administration et comités exécutifs des grandes entreprises françaises se sont féminisés ces dix dernières années, comme le montre l’étude du cabinet de recrutement Segalen Associés, qui s’est intéressée à 14 sociétés françaises emblématiques représentant 56 % de la capitalisation boursière du CAC 40.

Le pourcentage de femmes dans les conseils d’administration est ainsi passé de 30 % en 2013 à 44 % en 2018, et 46 % en 2024. La progression est également nette au sein des comités exécutifs qui partaient de plus loin, et sont passés de 14 % de femmes en 2013 à 22 % en 2018, puis 29 % en 2024. Dans le même temps, les profils internationaux ont également pris plus de place dans les organes de direction. Ils étaient 22 % en 2013 au sein des conseils d’administration et sont désormais 34 %. Un constat similaire dans les comités exécutifs, où ils sont passés de 23 % à 33 % en dix ans.

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