Les résultats semestriels des cinq grandes banques françaises, publiés entre la fin du mois de juillet et le début du mois d’août, font ressortir «une résistance des profits malgré des pressions persistantes sur leurs marges d’intérêt». Tel est le constat dressé par Moody’s dans une étude publiée la semaine dernière. Sur les six premiers mois de l’année, le résultat net cumulé de BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, CM-CIC et de la Société Générale a en effet atteint 13,6 milliards d’euros, un montant en hausse de 8 % par rapport à la même période de 2015. Une performance jugée d’autant plus solide par l’agence de notation que le premier semestre 2016 a été marqué par deux facteurs pénalisants. D’une part, la volatilité enregistrée sur les marchés financiers lors du premier trimestre s’est traduite par un recul des revenus issus des activités de marché de 33 % sur un an. D’autre part, l’environnement de taux bas, qui pèse sur la marge d’intérêt des établissements bancaires – il s’agit de la différence entre le taux auquel prête une banque et celui auquel elle se finance –, a perduré. Cette situation n’a toutefois pas empêché les cinq grands groupes de dégager un revenu net d’intérêt en progression annuelle de 2 %, grâce principalement à une augmentation des encours de crédit de 3,5 % par rapport à juin 2015.
Banques
Les grands groupes français résistent à l’environnement de taux bas
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Gestion des groupes internationaux - Février 2025
CMS Francis Lefebvre
Acquérir, céder ou conserver une entreprise familiale
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS