Après un doublement des écarts d’acquisition (goodwill) dépréciés durant l’exercice 2015, les groupes du CAC 40 ont connu une année 2016 plus favorable en la matière. Selon l’étude annuelle du cabinet Duff & Phelps publiée ce 17 juillet, ces derniers ont en effet passé dans leur bilan des dépréciations à hauteur de 5,41 milliards d’euros, un montant en recul de 13,4 % sur un an. «Celles-ci n’ont porté que sur 1,7 % du goodwill net, un seuil historiquement faible et en baisse de 0,4 point sur un an», observe Amaury Wernert, director chez Duff & Phelps.
La situation est jugée d’autant plus satisfaisante que ces ajustements comptables ont été très concentrés. «85 % des sommes dépréciées concernent cinq sociétés seulement (Engie, Publicis Groupe, Orange, Crédit Agricole et L’Oréal), poursuit Carine Tourneur, managing director. Pour les autres sociétés du CAC 40, le sujet des dépréciations de goodwill est presque devenu anecdotique.» A fin 2016, le goodwill total s’établissait à 336,35 milliards d’euros, en hausse de 5,1 % en pro-forma du fait des acquisitions réalisées l’an dernier.