Après Danone quelques jours plus tôt, plusieurs groupes français ont profité de la fenêtre d’émission précédant la publication de leurs comptes 2014, la semaine dernière, pour solliciter les investisseurs obligataires. Arkema a ainsi bouclé le financement de l’acquisition Bostik, annoncée l’année dernière. Après avoir émis des titres hybrides, puis réalisé une augmentation de capital, le chimiste, noté BBB, a levé 700 millions d’euros. D’une maturité de dix ans, l’emprunt affiche le coupon le plus bas jamais obtenu par la société : 1,50 % (spread de 87 points de base).
Ensuite, c’était au tour de la foncière Gecina (notation BBB+) de se financer sur une durée identique. Le montant collecté s’élève à 500 millions d’euros, tandis que la rémunération versée atteint 1,50 % (spread de 85 pb). Là aussi, il s’agit pour la société du plus bas niveau jamais réclamé par les prêteurs.
Emetteur fréquent, ArcelorMittal a enfin emprunté 750 millions d’euros à échéance janvier 2022. Le niveau du coupon, 3,125 % (spread de 265 pb), reflète le rating BB+ de l’entreprise, dans la catégorie high yield.
Selon des banquiers, cette dynamique devrait se poursuivre au cours des prochains jours. D’après des sources de marché, Eurofins Scientific pourrait bientôt effectuer une émission obligataire.