Un certain nombre de banques, de compagnies d’assurances et de sociétés de gestion françaises ont pris, ces deux dernières années, des dispositions pour réduire leur exposition aux énergies fossiles, mais leurs engagements sont variables et, surtout, difficilement quantifiables en raison de la disparité des méthodologies retenues pour réaliser les décomptes, notent l’ACPR et l’AMF dans un récent rapport. S’agissant du charbon, les superviseurs relèvent plus spécifiquement que les institutions financières ont fixé des échéances claires pour sortir du secteur : 2030 pour les pays de l’OCDE et 2040 pour le reste du monde. Néanmoins, peu d’entre elles ont détaillé publiquement leurs stratégies de sortie, ni défini de seuils intermédiaires afin d’ordonner leur trajectoire. En ce qui concerne le pétrole et le gaz, les banques, assureurs et asset managers français se montrent volontiers volontaristes… Mais les engagements des deux premiers dans ces secteurs atteignent toujours, respectivement, 155 et 30 milliards d’euros, et ceux des troisièmes environ 28 milliards d’euros. L’ACPR et l’AMF appellent ces acteurs à intensifier leurs travaux, à faire montre de plus de transparence et à être plus proactifs sur l’ensemble de la chaîne de valeur des industries pétrolière et gazière.
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