En 2018, les encours de placement des investisseurs institutionnels français se sont élevés à 3 151 milliards d’euros selon des chiffres compilés par l’Observatoire de l’épargne européenne pour l’Af2i, un chiffre en baisse de 0,9 % sur l’année, du fait d’effets de valorisation de marché particulièrement défavorables sur l’essentiel des classes d’actifs. L’Af2i a interrogé, comme chaque année, 61 de ses membres, représentant les deux tiers de cet encours, pour connaître le détail de leur allocation. Il en ressort qu’à fin 2018, la part des obligations est restée largement prédominante, à 71,6 % – contre 72 % l’année précédente –, tandis que les actions, pénalisées par la baisse des valorisations, ont vu leur poids chuter de 13 % à 12,2 % en un an. Les placements dans l’immobilier se sont en revanche renforcés, à 6,3 % contre 6 %, et témoignent de la réorientation des investisseurs institutionnels vers les actifs non cotés. Une réorientation bien moins visible sur le capital-investissement et la dette privée, dont la part reste stable à respectivement 1 % et 2 %, ou les infrastructures, qui baissent de 0,1 point à 0,9 %. «Lorsqu’on les interroge sur leurs perspectives d’allocation, les investisseurs continuent de souligner leur volonté de davantage se tourner vers les actifs alternatifs, mais on constate qu’à ce jour, ce désir n’est pas devenu réalité, sauf pour l’immobilier», note Jean-François Boulier, président de l’Af2i.
Allocation
Les investissements en actifs alternatifs peinent à se voir dans les chiffres
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