Compte tenu actuellement du contexte difficile pour générer du rendement, les investisseurs institutionnels devraient, selon une étude de Mercer, revoir leur stratégie. Le cabinet de conseil préconise à ces derniers d’alléger les contraintes qu’ils fixent à leurs gestionnaires et d’introduire dans leur portefeuille des actifs pour lesquels ils sont moins familiers. Mercer indique notamment que le non-coté peut constituer un terrain d’opportunités plus riche que le coté. Il leur conseille également d’intégrer la baisse des primes de risque dans leurs placements en y introduisant davantage de stratégies de gestion actives et d’essayer de capitaliser sur leur expertise d’une classe d’actifs ou d’un gérant en conservant un horizon d’investissements de long terme. En parallèle, le cabinet invite les institutionnels à passer en revue leur processus de gouvernance afin de s’assurer que le dispositif en place ne pénalise pas la performance, en ralentissant la prise de décision ou au contraire en consacrant trop peu de temps à l’étude des nouvelles thématiques.