Cette année, l’absence de pics de tension dans la zone euro – à l’exception de la crise bancaire chypriote, en mars –, a suffi à rassurer les investisseurs non européens quant à la stabilité de l’Union monétaire. «Nous avons constaté un afflux de capitaux en provenance principalement des Etats-Unis et de l’Asie, témoigne Zeina Bignier, deputy head debt capital markets chez Société Générale. De nombreux investisseurs ont ainsi modifié leur stratégie d’allocation, ce qui s’est notamment traduit, chez eux, par un moindre attrait pour les marchés du franc suisse et de la couronne norvégienne, au profit de l’euro.» Grâce à cette tendance, les conditions de financement tant pour les Etats que pour les entreprises devraient rester favorables en 2014.