Face à la faiblesse des taux d’intérêt qui devrait perdurer, les investisseurs institutionnels commencent à douter d’atteindre leur objectif de performance financière via leur modèle d’allocation d’actifs traditionnel. D’après une enquête publiée par State Street et réalisée fin 2015 auprès de 400 investisseurs institutionnels à travers le monde, 38 % des sondés prévoient d’accroître leur utilisation des stratégies smart beta pour pallier leur déficit de performance à l’avenir. Et parmi les investisseurs interrogés, 30 % pensent même que la mise en place d’une allocation d’actifs basée sur des facteurs serait plus adaptée.
D’ores et déjà 39 % des participants en Amérique et 31 % en Europe, Moyen-Orient et en Afrique ont déjà utilisé des stratégies de smart beta pour pallier leur déficit de performance, et 76 % de ces derniers constatent une amélioration moyenne, voire importante, dans l’atteinte de leurs objectifs de performance à long terme. Malgré des résultats encourageants, cette forme d’allocation d’actifs alternative reste difficile à intégrer pour les investisseurs du fait de sa complexité et de sa difficile validation en interne par les conseils d’administration.