Deux corporates français ont fortement animé les marchés de capitaux (equity capital markets ou ECM) la semaine dernière. Après LVMH, Total ou encore Technip, Vinci a émis à son tour des obligations convertibles synthétiques remboursables en numéraire (dites «non dilutives»). Le groupe a récolté 450 millions de dollars en bénéficiant de conditions favorables. «Compte tenu de la forte demande des investisseurs, le livre d’ordres a été rempli en moins de deux heures et le coupon est ressorti en milieu de fourchette, à 0,375 %, pour une maturité de 5 ans», indique Alexis Le Touzé, coresponsable ECM France Belgique Luxembourg chez Société Générale CIB. Pour sa part, le groupe spécialisé dans l’entretien de textile Elis (1,415 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2015) a levé 325,17 millions d’euros, soit environ 22 % de sa valorisation, dans le cadre d’une augmentation de capital avec maintien des droits préférentiels de souscription. «Cette opération a enregistré un taux de souscription de 262,34 %, soit le ratio le plus élevé atteint par une entreprise française pour ce type d’opération depuis environ trois ans», poursuit Alexis Le Touzé. Ces fonds permettront notamment à Elis de refinancer un crédit-relais contracté l’an dernier dans le cadre de deux acquisitions.
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Les levées de fonds de Vinci et d’Elis largement sursouscrites
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