Dans une note publiée fin mai, Paul Jackson, directeur de la recherche de Source, rappelle que la course présidentielle aux Etats-Unis s’intensifie.
Estimant que leurs programmes respectifs ne permettent pas d’analyser quel serait l’impact économique de cette élection présidentielle, il s’est référé à l’histoire afin de savoir quel serait le candidat préféré des actions américaines. Selon les données disponibles, qui remontent à 1853, les marchés actions ont mieux performé quand un président démocrate était à la Maison-Blanche (5,1 % sur une base annuelle contre 3,1 % pour le camp adverse).
Paul Jackson rappelle cependant que le Congrès américain a aussi son mot à dire : les marchés performent mieux lorsque le président peut compter sur le soutien d’un Congrès où sa propre formation est majoritaire. Élément intéressant, en revanche : les meilleures performances en Bourse ont été réalisées quand le président était confronté à un Congrès hostile mais faible –ce fut le cas notamment de Ronald Reagan et de Bill Clinton.
Les sondages d’opinion laissent supposer que le Parti républicain dominera toujours le Congrès suite aux élections, mais légèrement affaibli par rapport à aujourd’hui – le Sénat risque d’être divisé, et donc leur majorité à la Chambre réduite. Cet élément, sans compter le fait que le milieu des affaires semble être en faveur de Clinton, laisse penser que les performances des marchés actions seraient meilleures si Hillary devenait la première présidente américaine.