Au premier trimestre, 179 opérations de fusions-acquisitions incluant au moins une entreprise française ont été annoncées, pour un montant de 24,5 milliards de dollars, rapporte Mergermarket dans une récente étude. Conséquence de l’épidémie de Covid-19, cette activité s’est inscrite en recul de 40 % en volume en glissement annuel sur la période, retombant à son plus bas niveau depuis le troisième trimestre de 2014. Seul le secteur des services financiers, qui a vu le rachat d’Ingenico par Worldline pour 9,1 milliards d’euros ou celui de PartnerRe par Covéa pour une somme à peu près équivalente, a tiré son épingle du jeu depuis janvier. Sans surprise, le marché français des fusions-acquisitions n’est pas le seul à pâtir du climat actuel : à l’échelle mondiale, le montant des opérations de croissance externe annoncées ces trois derniers mois a chuté de plus de 35 %, à 563 milliards de dollars, selon Mergermarket. Aux Etats-Unis, premier marché mondial du M&A devenu ces derniers jours l’un des principaux foyers de la pandémie, l’effondrement avoisine même les 55 % en valeur, à 228 milliards de dollars.
Fusions-acquisitions
Les marchés français et mondiaux accusent un net ralentissement
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