Fin 2017, le Comité de Bâle scellait la «finalisation des accords de Bâle 3», qui vont déboucher d’ici 2022 sur l’entrée en vigueur de nouvelles règles contraignantes pour les banques. D’après Moody’s, qui a publié une note sur le sujet la semaine dernière, ses conséquences sur le ratio de fonds propres durs (core equity tier 1, CET 1) des établissements bancaires seront significatives, notamment pour les acteurs français. Alors que ces derniers ont tendance à utiliser des modèles d’évaluation internes pour quantifier la part de capitaux propres à provisionner lors de l’octroi d’un financement, le régulateur entend remettre les modes de calcul à plat afin de les harmoniser. Selon l’agence de notation, cette évolution pourrait conduire les banques françaises à augmenter, toutes choses égales par ailleurs, leur ratio CET 1 de près de 2 points par rapport aux exigences actuelles. De quoi renchérir le coût de la liquidité, préviennent certains banquiers, et, probablement, par ricochet, le taux des crédits alloués à la clientèle tant de particuliers qu’entreprises.
Réglementation
Les nouvelles contraintes bâloises pèseront sur les banques françaises
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
CMS Francis Lefebvre
Acquérir, céder ou conserver une entreprise familiale
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Une année 2024 toujours riche en matière de fiscalité internationale
CMS Francis Lefebvre
L’immobilier dans la tempête, quels sont les enjeux ?
Dans la même rubrique
France : les transactions M&A atteignent 52 milliards d’euros en 2024
Le marché mondial des fusions-acquisitions (M&A) a enregistré 3,6 billions de dollars de...