En termes de comportement de paiement, le premier semestre 2014 s’achève sur un bilan contrasté pour les entreprises françaises. Certes, la situation s’est légèrement améliorée. Entre janvier et juin derniers, les retards de paiement se sont en effet établis en moyenne à 11,9 jours, selon Altares, contre 12,1 jours un an plus tôt. En outre, la part des transactions réglées dans les délais est passée de 31,3 % à 32 %. Même si la tendance est encourageante, le cabinet juge toutefois que l’évolution est insuffisante pour soulager durablement les trésoreries des sociétés, les retards demeurant à des niveaux historiquement élevés.
Ce constat ne concerne toutefois pas uniquement la France. En Europe, le nombre moyen de jours de retard de règlement atteint 14,7, comme au plus fort de la crise de 2008-2009. En la matière, le Portugal (32,5 jours), l’Italie (21,2 jours) et l’Espagne (17,5 jours) apparaissent comme les plus mauvais élèves. A l’inverse, les entreprises allemandes (6,5 jours) et hollandaises (9,4 jours) figurent parmi les plus vertueuses sur le continent.