Le marché européen de l’immobilier peut encore offrir des opportunités. Certes, elles sont moins nombreuses et la concurrence est rude dans les actifs immobiliers de très grande qualité en Europe. De fait, le rendement moyen des immeubles dits «prime» était de 4,13 % au deuxième trimestre 2017, soit 44 points de base en dessous du précédent point bas observé en 2007, d’après les données compilées par La Salle. Le quartier central des affaires à Paris offre même un niveau bien inférieur, à 3 %.
Dans ce contexte, La Salle préconise certaines stratégies plus porteuses. D’abord, le gestionnaire incite les investisseurs en quête de stratégies défensives à se positionner sur les actifs de bureaux et des commerces en zones urbaines situés en dehors des quartiers centraux à Paris, Amsterdam, Francfort ou encore Copenhague. L’immobilier commercial dans les villes de taille moyenne en Espagne, en Pologne et en France peut aussi être une alternative intéressante. La logistique urbaine pourrait également offrir des opportunités dans des marchés encore sous-dimensionnés, comme Paris ou Lyon.
Plus largement, les investisseurs devraient, d’après La Salle, désormais orienter leurs investissements sur les zones géographiques qui ont pour double caractéristique un solide potentiel de croissance à long terme et une certaine résilience. Le gestionnaire d’actifs préconise notamment des villes qui n’ont pas encore bien intégré les dimensions démographie, technologie, urbanisation et environnement, notamment celles situées en Europe de l’Ouest.