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L’Esma a partiellement amendé MIF 2

Publié le 15 janvier 2015 à 16h05    Mis à jour le 16 janvier 2015 à 10h31

optionfinance.fr

Mi-décembre, le régulateur européen (Esma) a publié son avis définitif sur le projet de directive MIF 2. Il intervient après de vifs débats qui ont suivi la publication au printemps dernier d’une consultation sur ce même projet. Parmi les points de discorde figurait le financement de la recherche. L’Esma avait proposé, afin d’éviter tout conflit d’intérêt entre les gérants d’actifs et les courtiers, une déconnexion totale entre la recherche et les volumes de transactions. Qui plus est, les sociétés de gestion avaient interdiction de répercuter le coût de la recherche sur le client final sauf à démontrer qu’elle est indispensable à la gestion du fonds et en informant le client. Cette réforme a été décriée à la fois par les gérants, par les brokers et par le régulateur français qui craignaient une baisse de la qualité de la recherche. Au final, l’Esma a partiellement revu sa copie : les gérants pourront répercuter le coût de la recherche sur le client final, mais ils devront définir un budget de recherche ex ante avec l’accord des clients. Par ailleurs, les frais de recherche devront être totalement déconnectés des volumes de transactions. Pour les courtiers, cette avancée n’empêchera pas une réduction de la recherche sur certaines valeurs. «Seuls les gros courtiers ont mis en place un système de commissions partagées qui distingue l’exécution de la recherche, précise Robert Buller, porte-parole de Kepler Cheuvreux. Ils répondent ainsi aux exigences de l’Esma et seront davantage sélectionnés par les sociétés de gestion que les petits courtiers qui sont souvent spécialisés en Europe sur les petites et moyennes capitalisations.»

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