Les investisseurs doivent se montrer vigilants sur les fonds vendus comme «actifs», mais qui in fine répliquent un indice. Selon l’Esma qui a conduit une étude entre 2012 et 2014 portant sur un échantillon de 2 600 fonds actions en Europe, entre 5 et 15 % des produits Ucits analysés seraient finalement des fonds passifs déguisés. Le régulateur s’est basé sur la part de l’«active share», c’est-à-dire le pourcentage de la gestion qui dévie de l’indice de référence, et sur la tracking error, soit l’écart de rendement avec l’indice, pour obtenir ce résultat.
Ce dernier inquiète le régulateur européen qui a décidé de travailler avec les régulateurs locaux pour trouver des solutions afin de mieux informer les investisseurs sur ce type de pratiques. Certains régulateurs locaux, notamment au Danemark ou en Suède, ont déjà bien entamé leur réflexion et pourraient être les premiers à légiférer sur ce sujet.