A l’instar des marchés actions, le marché obligataire en euros a également enregistré des signes de tension depuis le début de l’année. Alors que se profile la fin du programme de rachat d’actifs de la BCE (quantitative easing), les niveaux de rémunération réclamés par les investisseurs ont sensiblement augmenté. Le spread moyen est ainsi passé de 357 points de base (pb) début février à 391 pb la semaine dernière, soit une hausse de près de 10 %. La tendance diverge toutefois en fonction du profil de crédit des sociétés non financières. Selon une étude de JP Morgan, la marge d’emprunt moyenne des corporates les plus solides (catégorie investment grade), de 87 pb, s’inscrit en effet en progression de 5 pb depuis le début du mois, mais en recul de 8 pb depuis le 1er janvier. Pour sa part, celle des emprunteurs high yield a augmenté de 20 pb en l’espace de huit semaines (+ 30 pb en février), à plus de 300 pb. Dans ce contexte, le spread moyen high yield est aujourd’hui 4,2 fois plus élevé que celui investment grade. Un écart qui n’avait jamais été aussi important depuis début 2015, rappellent les analystes de JP Morgan.
Marché obligataire
L’évolution des spreads diverge entre les émetteurs investment grade et high yield
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