Le marché de l’immobilier devrait encore offrir des rendements intéressants cette année. Selon les prévisions établies par l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), celui des immeubles de bureaux parisiens est en effet estimé entre 6 % et 7 % pour 2016, soit un niveau en ligne par rapport aux années précédentes. Cette dynamique s’explique par la demande pour cette classe d’actifs qui devrait rester forte, d’autant que certains investisseurs pourraient utiliser ce type de placement pour réduire l’empreinte carbone de leur portefeuille. Le fonds souverain norvégien a, par exemple, dans cette optique, déjà décidé cette année d’augmenter son exposition en immobilier de 5 % à 10 %.

Il est vrai que les actifs en immobilier de bureaux offrent une très faible empreinte carbone. En moyenne, elle s’élève en France à 10 tonnes de CO2 par million d’euros d’actifs investis, contre 150 à 200 tonnes pour la moyenne des autres placements financiers.