Après une forte progression des encours entre 2012 et 2014, les actifs sous gestion du groupe se sont stabilisés l’an dernier autour de 33,4 milliards de francs suisses. La collecte, toujours positive, s’est également essoufflée, passant de près de 4 milliards de francs suisses en 2015 à 1 milliard en 2016. Une dynamique plus faible que Nicolas Faller, co-directeur général de l’UBP Asset Management, explique par «la sous-performance d’un certain nombre de produits actifs, qui a amené, de façon générale, les investisseurs à privilégier plutôt les stratégies passives». Toutefois, 2017 débute plutôt bien, «avec une collecte de 500 millions de francs suisses sur les deux premiers mois». Les souscriptions ont surtout bénéficié au high yield, aux fonds hypothécaires danois ainsi qu’aux actions japonaises».
Pour assurer son développement, le gérant d’actifs devrait continuer à conclure des partenariats dans la gestion et la distribution de fonds. L’UBP compte déjà le suédois SEB, le français Scor GI et le suisse Partners Group comme partenaires. Avec ce dernier, il a développé un produit mixant dette privée et dette publique. Lancé mi-décembre, ce fonds a déjà attiré 200 millions d’euros de souscriptions. Pour répondre à la demande de ses clients institutionnels pour les actifs illiquides, l’UBP n’exclut pas d’autres accords avec des spécialistes des infrastructures, de l’immobilier ou du private equity.