Trois ans après avoir commencé à transformer le mode de réplication d’une partie de sa gamme d’ETF, Lyxor poursuit dans sa démarche. Positionnée initialement en réplication synthétique, la filiale de la Société Générale vient d’annoncer le passage en réplication physique de son offre d’ETF sur les marchés actions européennes, globales et américaines. «Fin 2012, nous avions déjà commencé à transformer le mode de réplication d’une partie de nos produits obligataires, confie Gaëtan Delculée, responsable de la vente institutionnelle ETF pour les pays francophones chez Lyxor. L’an dernier, nous avons également basculé en réplication physique nos ETF sur le Cac 40, l’Ibex et le Dax. Afin d’avoir une meilleure lisibilité sur notre offre, nous avons décidé de transformer les produits les plus simples répliquant des indices sur les marchés développés en physique, tandis que les produits les plus complexes sur le high yield ou les marchés émergents conserveront un mode de réplication synthétique.» Cette évolution est aussi liée au contexte réglementaire, notamment à Bâle 3. «Les swaps ou contrats d’échange de performance fournis par les banques dans le cadre d’une réplication synthétique sont devenus moins intéressants sur les indices des marchés développés, résume Gaëtan Delculée. Sur les indices plus complexes à répliquer et moins liquides, la réplication synthétique est encore tout à fait adaptée car elle permet d’obtenir de meilleures performances par rapport à la réplication physique.» La moitié des encours de Lyxor, actuellement de 48 milliards d’euros sur les ETF, devrait, après finalisation de cette transformation prévue jusque fin 2016, concerner des produits en réplication physique, contre 12 milliards d’euros actuellement.
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