Les opérations de fusions et acquisitions impliquant une entreprise française ont atteint 107,4 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2024, soit 7 % de plus qu’en 2023 sur cette période, et ce malgré une baisse de 30 % du nombre de transactions, selon le fournisseur britannique de données financières LSEG.
Les transactions avec une cible française ont atteint 55,3 milliards de dollars, soit 19 % de plus que l’année passée, grâce notamment à trois mega-deals évalués à plus de 5 milliards de dollars chacun : le rachat de Neoen par Brookfield, la scission de Pluxee et Sodexo et le rachat d’AXA Investment Managers par BNP Paribas. Ces belles opérations font de la France le hiotième pays le plus ciblé en matière de fusions et acquisitions au niveau mondial depuis le début de l’année, et le troisième en Europe, après le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Les deals sont également plus significatifs dans l’univers du private equity : les transactions ciblant une entreprise française ont atteint 14,8 milliards de dollars en 2024, soit 52 % de plus que l’année dernière, malgré une baisse de 45 % du nombre de transactions annoncées. Parmi les secteurs les plus attractifs, la tech demeure le plus ciblé par les investisseurs, juste devant l’énergie.