Le groupe spécialisé dans les cartes à puce Oberthur Technologies a annoncé, le 20 octobre dernier, son intention de s’introduire en Bourse. S’il parvient à boucler cette opération, il rejoindrait ainsi le cercle fermé des sociétés françaises anciennement cotées ayant fait l’objet d’un retrait de cote par leurs actionnaires de l’époque. Une caractéristique qui, selon les banquiers, est le plus souvent bien accueillie par les investisseurs. «Même si le management et le périmètre de l’entreprise ont généralement évolué depuis la sortie de la cote, le fait que ces derniers la connaissent déjà, voire l’aient déjà suivie dans le passé, représente plutôt un atout», estime Jérôme Delahaye, responsable actions pour la France chez Deutsche Bank.

Depuis leur retour en Bourse, les groupes ayant récemment fait l’objet d’une «re-cotation» ont connu un parcours boursier contrasté. Tandis que Coface a vu son cours reculer de 32 %, celui du Groupe Fnac a bondi de 192 % !