Alors que le marché français des crédits syndiqués a reculé, en valeur, d’environ 30 % en 2016, Orange a bouclé à fin décembre la deuxième opération de ce type la plus importante de l'année, derrière Danone (13,1 milliards d'euros). Souhaitant bénéficier de l’environnement de taux bas, l’opérateur télécoms a refinancé un crédit revolver (RCF) de 6 milliards d’euros, arrivant à échéance en 2018, par un nouveau crédit syndiqué d’un montant similaire. «Nous avons ainsi renouvelé notre ligne jusqu’à fin 2021, et potentiellement jusqu’à fin 2023 si nous décidons, en accord avec nos partenaires bancaires, d’étendre sa maturité, indique Jérôme Berger, directeur du financement et de la trésorerie d’Orange. Par ailleurs, nous avons pu négocier une marge initiale limitée à 25 points de base (pb), ce qui représente une amélioration de 50 % par rapport aux conditions de la ligne précédente.»
Ne comptant a priori pas utiliser ce crédit destiné à lui servir de «back-up», le groupe de télécommunications ne paiera en outre que 35 % de ces frais sur la partie non tirée de l’emprunt. Des conditions qu’il a obtenues à l’issue d’un processus de négociations bilatérales d’environ six semaines, auprès de 24 établissements bancaires internationaux.