Après plusieurs années de croissance ininterrompue des montants levés par les émetteurs internationaux – tant souverains que financiers et corporate – sous la forme d’obligations durables (green bonds, social bonds…), ce compartiment de marché avait connu un coup d’arrêt en 2018, avec l’équivalent de 138 milliards d’euros émis. Intervenant dans un contexte moins porteur pour la classe d’actifs obligataire dans son ensemble, cette pause pourrait n’avoir été que temporaire. D’après des statistiques communiquées la semaine dernière par Société Générale, 107 milliards d’euros équivalents ont en effet déjà été empruntés sur les cinq premiers mois de 2019 par le biais de placements de titres durables. Une dynamique entretenue par l’arrivée de nouveaux émetteurs : du côté des Etats, les Pays-Bas viennent en effet de réaliser une émission inaugurale de green bonds – la Corée du Sud et le Chili réfléchissent actuellement à faire de même –, tandis que des entreprises évoluant dans des secteurs d’activité qui n’étaient jusqu’alors pas représentés sur ce segment de marché commencent à y faire leurs premiers pas. C’est notamment le cas de sociétés de télécoms, à l’instar de Telefónica et de Verizon.
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