La semaine dernière, PSA et Suez Environnement ont réalisé deux acquisitions majeures, pour lesquelles les deux groupes ont décidé soit d’exclure, soit de limiter le recours à l’endettement. D’abord, PSA a, comme attendu, annoncé la reprise d’Opel auprès de General Motors. Le montant de l’opération s’élève à près de 1,8 milliard d’euros. Le constructeur automobile a choisi de mobiliser sa trésorerie à hauteur de 1,13 milliard d’euros. Le solde, de 650 millions, a été acquitté sous la forme d’octroi à GM de bons de souscription d’actions (BSA) portant sur des titres de PSA. D’un prix unitaire de 1 euro – contre un cours boursier de 19,50 euros la semaine dernière –, ces BSA affichent une maturité de neuf ans. Ils seront exerçables à partir de 2022.
De son côté, Suez Environnement a procédé, en partenariat avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), au rachat de GE Water pour 3,2 milliards d’euros. En complément d’une émission obligataire de 1,1 milliard d’euros, la société a prévu de collecter 600 millions d’euros sous la forme de titres hybrides, assimilés en IFRS à des fonds propres, et 750 millions via une augmentation de capital. La CDPQ injectera pour sa part environ 700 millions d’euros.