Le marché des rachats d’actions a été particulièrement animé par trois entreprises la semaine dernière. Klépierre, L’Oréal et Publicis ont annoncé le lancement de programmes visant à racheter leurs propres titres pour un montant maximal de 500 millions d’euros pour les deux premiers, et de 5 millions d’actions pour le troisième (soit environ 310 millions d’euros selon son cours boursier actuel). «Si Publicis ne précise pas dans quel but il a lancé cette démarche, Klépierre et L’Oréal comptent annuler les titres rachetés en vue de reluer les actionnaires qui resteront au sein de leur capital», précise Cédric Richard, responsable du corporate broking et de la syndication actions chez Natixis. Des opérations qui s’inscrivent dans un contexte de marché pour l’instant moins dynamique qu’un an plus tôt. «Pour l’instant, nous avons observé environ 2,6 milliards d’euros de rachats d’actions au sein du SBF 120, contre 4,9 milliards d’euros sur l’ensemble du premier trimestre 2016, poursuit Cédric Richard. Ce différentiel s’explique principalement par le fait que de nombreux émetteurs avaient profité de la fenêtre que constituaient les turbulences enregistrées sur les marchés entre fin 2015 et début 2016 pour lancer ou accélérer leurs opérations.» De nouveaux rachats d’actions devraient ainsi être annoncés au cours des prochaines semaines.