La Banque centrale européenne a relancé le mois dernier son programme de rachats d’actifs, dit quantitative easing (QE). Elle s’est ainsi engagée à acquérir 20 milliards d’euros de titres chaque mois dans le cadre d’«achats nets». Car, en parallèle, l’institution monétaire réinvestit le principal des obligations souscrites au titre du QE et arrivant à échéance. D’après les évaluations de La Banque Postale AM (LBPAM), ces ré-injections devraient s’élever en moyenne à 20,4 milliards d’euros par mois en 2020, faisant ainsi grimper la valeur mensuelle globale du QE à 40,4 milliards d’euros. «Une taille non négligeable qui a un impact sur les prix» des actifs, précise LBPAM. De quoi ainsi maintenir une pression baissière durable sur les coûts de financement des Etats et des entreprises.