Pour les banques d’affaires, l’année 2017 a été particulièrement lucrative en matière de fusions-acquisitions. Selon Thomson Reuters, les établissements ont en effet enregistré 3 milliards de dollars équivalents de commissions pour des opérations impliquant au moins une contrepartie française, soit 31 % de plus qu’un an plus tôt. Une performance rendue possible par le dynamisme du marché hexagonal : avec 245,8 milliards de dollars de transactions, l’activité a atteint son plus haut niveau en valeur depuis 2007.
Dans ce contexte porteur, Rothschild s’est démarquée en reléguant loin derrière elle les principales banques conseil concurrentes (voir tableau). Le podium est complété par BNP Paribas, qui a gagné sept rangs par rapport à 2016, et par Goldman Sachs, qui a quant à elle pris la place de Lazard.