De nombreux investisseurs institutionnels ont largement anticipé leur politique de placement en l’adaptant en amont à la directive Solvabilité 2 qui va entrer en vigueur en janvier. Mais certains sont très en avance sur ce sujet. C’est le cas de Scor, qui a intégré cette dimension depuis 2011. Le réassureur a notamment commencé à réduire son exposition actions, qui est passée de 11 % à 3 % actuellement. «Une grande partie de l’exposition actions que nous détenons en portefeuille est représentée aujourd’hui par des obligations convertibles, qui, selon notre modèle interne, sont moins coûteuses en capital réglementaire tel que défini par Solvabilité 2», précise François de Varenne, CEO de Scor Global Investments. La filiale de gestion d’actifs du réassureur, qui gère ses 18 milliards d’euros d’actifs, a même continué à adapter sa stratégie d’investissement. «Nous avons décidé en début d’année de fortement réduire notre exposition à la gestion alternative dont les performances décevantes ne permettaient pas de compenser la charge en capital, ajoute François de Varenne. Nous avons en revanche renforcé, et ce depuis 2011, notre exposition sur la dette privée, qui constitue une source intéressante de performance ajustée du capital.» Le portefeuille de Scor, composé à plus de 80 % d’obligations, comprend également du high yield ou encore des obligations catastrophes.
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