Fusion

Sopra-Steria : une opération très attendue par la Place

Publié le 10 avril 2014 à 17h42    Mis à jour le 11 avril 2014 à 11h54

optionfinance.fr

La fusion entre Steria et Sopra n’a pas étonné les banquiers de la Place. «Cela faisait dix ans que les dirigeants des deux sociétés se rencontraient au moins une fois par an pour envisager une éventuelle fusion, explique Hubert Preschez, chef du corporate finance chez Société Générale CIB. Nous rencontrions régulièrement les dirigeants pour discuter de ce projet.»

La banque de la Défense connaissait bien Sopra, pour l’avoir déjà conseillée lors de la séparation-cotation d’Axway Software en 2011. Aussi, à la fin de l’été 2013, lorsque les deux SSII ont finalement trouvé un accord en vue de leur fusion, Sopra s’est tout naturellement tournée vers Société Générale CIB, avec Hubert Preschez, Alexandre Courbon, Daniel Weisslinger et Jean-Charles Bernard. Pour sa part, Steria a fait appel à BNP Paribas, avec Marc Demuth, Amaury Lefebure et Roger Spitz.

Les deux sociétés ont toujours envisagé une opération amicale, sans aucun échange de numéraire. «Deux options se présentaient alors, une fusion pure et simple, ou une offre publique d’échange, explique Hubert Preschez. C’est cette deuxième solution qui a été retenue, car elle a pour principal avantage d’être plus rapide.»

Sopra bénéficiant d’une capitalisation boursière plus importante, c’est elle qui mènera l’offre sur les actions de Steria avec un ratio d’une action Sopra pour une action Steria. Ce qui valorise les actions de cette dernière à 22 euros, soit 49 % de plus que son cours moyen pondéré des trois derniers mois. Des conditions qui ont su convaincre Soderi, l’associé commandité de Steria, qui a apporté son soutien à l’opération.

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