Les directions financières des groupes présents dans les économies émergentes peuvent être rassurées quant à la solidité de leurs contreparties bancaires locales. Dans une étude publiée mercredi dernier, Standard & Poor’s dresse en effet un état des lieux plutôt positif. Qu’il s’agisse des banques chinoises, indiennes, mexicaines, sud-africaines ou turques, l’agence considère que les bonnes conditions économiques domestiques devraient suffire à stabiliser les revenus en 2015, voire à les faire croître. Deux pays font toutefois l’objet d’une attention particulière. Au Brésil, sous l’effet notamment du ralentissement du PIB, qui pénalise la profitabilité des établissements, et de l’incertitude quant à la politique qui sera mise en place, les mouvements de capitaux à destination des banques domestiques pourraient connaître une forte volatilité. Néanmoins, S&P estime que la faible dépendance de ces dernières aux financements internationaux leur permettra de résister à cet environnement. La situation est comparable en Russie. La décélération de la croissance ainsi que les sanctions internationales – plus de la moitié des actifs des banques russes sont touchés par celles-ci – constituent deux motifs de préoccupation. Néanmoins, le système bancaire local dispose de suffisamment de liquidités, d’après S&P, pour faire face à ses échéances de remboursement vis-à-vis des créanciers étrangers jusqu’à fin 2015.
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