En dépit de l’environnement de taux bas qui pèse depuis plusieurs années déjà sur leur rentabilité, les 100 plus grandes banques européennes avaient bénéficié d’une conjoncture économique robuste pour voir leur notation de crédit s’améliorer globalement. Chez S&P, le nombre de relèvements de notes a ainsi toujours excédé pour cette catégorie d’émetteurs celui des dégradations de ratings depuis avril 2016. Mais cette tendance vertueuse pourrait toutefois évoluer cette année. Dans une étude publiée la semaine dernière, l’agence a en effet prévenu que si le contexte demeurait relativement favorable aux établissements bancaires, plusieurs facteurs pourraient l’inciter à opérer à davantage d’abaissements de notations. Parmi eux figurent notamment les conséquences encore difficilement identifiables du Brexit et du ralentissement de la croissance dans la zone euro, la nécessité pour ces acteurs d’investir des montants substantiels dans leur transformation digitale, mais aussi le fait que les attentes des actionnaires en matière de dividendes tendent à se renforcer alors même que les revenus des banques peinent à croître. De quoi fragiliser leur solidité financière.
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