Dans son rapport publié le 14 octobre dernier, le comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital révèle, entre autres, que l’instauration, en 2018, du prélèvement forfaitaire unique (PFU ou flat tax) de 30 % sur la fiscalité du capital s’est traduite par une forte progression des dividendes déclarés par les ménages (23 milliards d’euros en 2018, après 14 milliards d’euros en 2017). Une tendance qui s’est confirmée, selon l’Ansa (Association nationale des sociétés par actions), en 2019 et en 2020 avec une augmentation supplémentaire de 1 milliard d’euros par an, ce qui a permis de compenser les potentielles baisses de recettes fiscales que la création de la flat tax pouvait laisser craindre.