Si Mario Draghi, le président de la BCE, s’est montré optimiste quant aux perspectives de reprise de la croissance et de hausse de l’inflation dans la zone euro, et a choisi de ne pas baisser davantage les taux directeurs au mois de mars, les économistes de BNP Paribas demeurent réservés. En effet, selon eux, l’inflation est insuffisante et demande un traitement exceptionnel de la part de la banque centrale, afin de ne pas renforcer les anticipations déflationnistes dans le marché. «Il devient nécessaire pour la BCE d’augmenter la taille de son bilan par des opérations de rachats d’actifs», affirme Dominique Barbet, économiste de marché chez BNP Paribas. Cet assouplissement quantitatif devrait, selon la banque de la rue d’Antin, être lancé à partir de cet été, et pourrait représenter entre 300 et 500 milliards d’euros. Le rachat d’obligations d’Etat serait, pour les économistes de BNP Paribas, la solution la plus efficace, mais ces derniers considèrent que la BCE devrait privilégier dans un premier temps les rachats d’actifs privés, notamment les crédits aux entreprises, afin de renforcer dans le même temps l’offre de financement.
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