Plus de 80 % des entreprises estiment qu’il est vital de se transformer pour survivre dans une économie bas carbone. Mais malgré cette prise de conscience, la nécessité de faire évoluer les entreprises vers un modèle plus vertueux se heurte aux difficultés qu’elles rencontrent concernant la collecte de données extra-financières fiables et auditables.
Plus de 80 % des entreprises interrogées dans quatre grands marchés (France, Allemagne, Royaume-Uni et Etats-Unis) estiment qu’il est vital de se transformer pour survivre dans une économie bas carbone, selon une étude Censuwide pour Sweep et Capgemini. Près d’une sur deux (43 %) considère même que l’absence de transformation ferait peser sur elles un risque commercial. A l’inverse, 76 % d’entre elles envisagent le développement durable comme un moyen de gagner un avantage concurrentiel. Mais malgré cette prise de conscience, la nécessité de faire évoluer les entreprises vers un modèle plus vertueux se heurte aux difficultés qu’elles rencontrent concernant la collecte de données extra-financières fiables et auditables.
Ainsi, 68 % des organisations disent qu’elles ne cartographient pas leurs émissions carbone de scope 3, et ce alors même que 61 % des responsables de développement durable (et 73 % en France) passent plus de quatre heures par semaine à collecter et à consolider des données sur leurs émissions carbone. Le manque d’implication des dirigeants et les retards accumulés sur la digitalisation des outils sont mis en avant pour expliquer ces difficultés. A titre d’exemple : 80 % des entreprises interrogées utilisent encore des feuilles de calcul pour suivre leurs émissions.