L’enquête de trésorerie mensuelle sur les grandes entreprises et les ETI menée par l’AFTE et Coe-Rexecode dressait un constat inquiétant en mars : la détérioration de la trésorerie globale constatée par une majorité de répondants pour le deuxième mois consécutif constituait une «observation inédite depuis deux ans». Or ce mouvement de dégradation s’est poursuivi en avril. Selon le nouveau baromètre publié ce lundi, l’écart entre les sociétés enregistrant une amélioration de leur trésorerie globale et celles constatant une dynamique inverse s’établit à - 0,9 %. Point positif : ce solde est de moins en moins négatif (- 5,6 % en février puis – 5 % en mars).
Même si l’évolution des prix des matières premières et celle de la parité euro-dollar ont eu des effets légèrement positifs sur la trésorerie d’une majorité de sondés, cette dernière reste pénalisée par les délais de paiement des clients, toujours orientés à la hausse dans de nombreux groupes.